Lumos Maxima 3.0
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 •• I hate you, little bitch ♪

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Kézabel L. S-Einsworth

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MessageSujet: •• I hate you, little bitch ♪   •• I hate you, little bitch ♪ Icon_minitimeSam 9 Fév - 4:55





• I hate you, little bitch ♪ •


Mercredi 27 Octobre 2021

~ C’est le visage fermé, dénué de toute trace de sentiment le moindre, que la Belle Diana s’était installée à son bureau. Une heure de colle, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, à elle ? Mais là n’était pas la question finalement. C’était plutôt de savoir avec qui elle allait passer cette heure … Et on pouvait bien dire que ça, par contre, ça ne l’enchantait pas. Certes, si elle n’aimait tellement pas Madeleine Ray, elle aurait tout aussi bien put la laisser dans son coin. Mais en réalité, Diana ne l’aurait pas supporté. Elle détestait cette petite idiote du plus profond de son âme et la laisser s’en sortir ainsi lui était impossible. Outre, Diana ne supportait pas que la jeune demoiselle Ray semble n’avoir que faire de son autorité. Et s’il y avait bien une chose que la froide Diana ne supportait pas, c’était qu’on lui tienne tête. Aussi, elle n’avait réellement pas apprécié que Madeleine Ray ne se permette de quitter son cours sans autorisation, le lundi précèdent. Oh certes, elle s’était rendue à l’infirmerie d’après les dires de Victoire. Elle avait donc fait semblant d’être malade. Mais ça ne prenait pas avec Diana qui avait bien vu l’état de son élève : elle n’était pas malade, c’était simplement une petite garce de sans pure qui ne supportait pas qu’on la rappelle à l’ordre. Elle ne supportait pas l’autorité des personnes qu’elle considérait plus faible qu’elle et en tant que née moldue, Diana devait sans doute être une sous race immonde à ses yeux. Mais Diana s’en fichait pas mal. Elle était le professeur de Madeleine et par extension, elle était sa supérieure. Alors elle exigeait le respect. Qu’elle l’apprécie ou non, elle s’en battait sa race. Tout ce qu’elle demandait, c’était le respect et si possible, qu’elle ferme sa grande bouche en sa présence.

La Belle Diana, ne croyant donc absolument pas en l’histoire de son élève qui prétendait être malade – et même si ça avait été le cas, elle s’en foutait, puisqu’elle avait quitté sa salle de classe sans y avoir été autorisé – lui avait joyeusement et gentiment offert une magnifique heure de colle en sa compagnie. Ce que Diana voulait avant tout, c’était lui enseigner les bases du respect, lui rappeler qui entre elles deux était supérieur à l’autre. Et dans la tête de Diana, il ne faisait aucun doute que c’était elle. Que Madeleine crie à l’injustice, elle s’en foutait. Elle méritait bien ce qui lui arrivait. Et si elle n’était pas aussi snob, elle serait peut-être moins détestée. Oui, Diana était totalement de mauvaise foi dans la mesure où elle était la seule à ne pas aimer Madeleine Ray. Elève exemplaire et fourbe, elle avait réussis à se mettre quasiment tous ses professeurs dans la poche. Mais pas elle, non. Car s’il y avait bien une chose qui ne flattait pas l’égo de Diana, c’était qu’on joue les lèches bottes avec elle. Elle ne supportait pas non plus les messieurs et les mesdames trop parfaites. Elle méprisait totalement ce genre de personne et malheureusement pour elle, Madeleine faisait partie de ces gens-là justement. Si encore elle ne faisait que faire partie de cette classe sociale qu’elle détestait tant, ça aurait encore pu passer. Puisque Scorpius était également de ce rang et elle l’appréciait beaucoup. Non, son principal problème tenait du fait que Madeleine était la parfaite photocopie des femmes telles qu’Amaryllis Jenkins et Astoria Malefoy. Et leurs deux autres idiotes d’amies. Daphné Nott et Gyselia Ravenswood, si elle se souvenait bien de leurs noms. Oui, Madeleine était parfaitement ce que Diana détestait, malheureusement pour elle.

Assise à son bureau, la demoiselle croisait les bras, fixant la porte. Si cette sale gamine avait dans l’idée d’être en retard, ça se passerait très mal pour elle. Diana n’avait pourtant pas la moindre idée de comment occuper son heure avec elle. Peut-être la passerait-elle à la regarder dans le blanc des yeux d’un air menaçant. La torture lui aurait bien plus, mais ce n’était sûrement pas autorisé au sein de l’école. Il restait les lignes à copier, mais cela dit, c’était très ennuyant. Elle aurait également pu lui gueuler dessus pendant une heure mais elle avait peur de s’abimer la voix, à force de crier … Enfin, elle verrait bien, puisqu’au final, son principal soucis était simplement d’emmerder Madeleine Ray. De quelle façon, ce n’était pas bien important, n’est-ce pas ? Seuls les résultats comptaient. Et en parlant de résultats … Des coups finirent par être frappés à la porte et le jeune professeur pris bien soin de masquer toute forme d’émotion de son joli visage. Laissant sa langue claquer contre son palais, elle haussa un sourcil et inspira profondément, en signe de mépris. Voilà que l’enfant du diable venait de se présenter dans sa salle de classe. Enfin.

- Entrez. Et fermez la porte.

Pas de bonjour, non. Il n’était là pas question de politesses après tout et encore une fois, Diana cherchait à montrer sa domination sur Madeleine. Ce qui était somme toute totalement inutile et légèrement stupide. Mais qu’attendre d’un professeur qui avait déjà du mal à s’imposer en raison de son jeune âge ? Si en plus on venait à la contrarier et à ne même plus l’écouter en tant que professeur, ça allait bien trop loin … Il était temps que quelqu’un la rappelle à l’ordre et vite. Satanée petite peste.

- Installez-vous. Vous savez pourquoi vous êtes là, je présume ?

Un regard mauvais, un sourire malsain, furent les seules choses auxquelles Madeleine Ray eu droit. Alors que Diana posait ses yeux sur elle et qu’elle la fusillait du regard, elle attendit patiemment que la jeune fille s’installe avant de la noyer sous les paroles. Elle la haïssait plus que tout, c’était vicéral. Et le pire c’était que son seul vice était sans doute d’être une petite prétentieuse qui ressemblait bien trop aux dames de la haute. Et qu’un jour elle en deviendrait une aussi … Bonté divine !

Je vous hais
Et vous de-même
Mais vous me devez le respect
Et je vous l’enseignerais
Misérable sale gosse




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MessageSujet: Re: •• I hate you, little bitch ♪   •• I hate you, little bitch ♪ Icon_minitimeLun 11 Fév - 11:07





• I hate you, little bitch ♪ •


Mercredi 27 Octobre 2021

~ La belle Diana n’était pas donc pas réellement enchantée à l’idée de se retrouver dans la même pièce que Madeleine Ray et ça pouvait bien se comprendre dans la mesure où elle avait envie de lui arracher les yeux quand elle la voyait. Tout en elle lui inspirait le dégoût, tant son côté hautain, son sourire hypocrite que sa fausse politesse absolument insupportable. Cette gamine était un stéréotype et elle représentait tout ce que Diana pouvait détester. Rien que le sang qui coulait dans ses veines, pouvait la mettre hors d’elle. Encore qu’il y avait des sang-purs qui pouvaient trouver grâce aux yeux de Diana. Mais ce n’était pas le cas de cette jeune demoiselle qui, il fallait le dire, faisait tout pour la mettre hors d’elle. Il fallait dire que Diana n’était pas dupe et qu’elle voyait bien le jeu de Madeleine : les sourires, les politesses et les courbettes. Et ces choses-là marchaient à merveille sur ses collègues. Malheureusement pour Madeleine, Diana avait tendance à préférer s’occuper des cas sociaux et des pauvres idiots plutôt que d’affectionner les premiers de la classe. Il n’y avait rien qui pouvait l’énerver plus qu’une jeune fille ou un jeune garçon persuadé d’avoir toujours raison. Et Madeleine était de ce genre-là. Quand elle était partie du cours de Diana, c’était parce que cette dernière l’avait reprise à l’ordre avec un air très moqueur d’ailleurs, pour la simple et bonne raison qu’elle c’était permise de répondre à la place de l’un de ses camarades. Cette petite idiote, incapable de faire face à l’ironie et au fait que quelqu’un pouvait lui tenir tête, avait pris ses cliques et ses claques et avait quitté le cours. Diana c’était d’ailleurs révélée bien fière de la colère qu’elle avait provoquée chez la jeune Demoiselle Ray. Enfin …

Bonjour, Mademoiselle Baumgartner. ♪

Un haussement de sourcil fut la seule réponse que la jeune fille put obtenir de son professeur qui ne daigna pas lui adresser la parole pour des politesses. Qu’elle aille au Diable et qu’elle s’asseye dessus. Non Diana n’avait absolument pas envie d’être polie avec elle. Elle n’avait qu’une envie : la frapper très fort. D’ailleurs, si elle conservait sa poker face, il n’en restait pas moins qu’intérieurement elle fulminait de rage. Grand Dieu mais comment est-ce que cette saleté de blonde pouvait être aussi agaçante ? Et si elle continuait à sourire … Grrr. A l’instant, Diana aurait bien imité son père pour foutre le feu à la chaise de Madeleine et la regarder cramer avec un sourire malsain et diabolique. Mais non, au lieu de réagir ou de s’énerver, elle se contenta de regarder la jeune fille s’assoir sur le fauteuil devant son bureau, non sans regretter de ne pas l’avoir envoyée nettoyer les toilettes de mimi Geignarde à la main tiens ? Ca, ça aurait été une bonne idée. Une idée qu’il n’était pas encore impossible qu’elle ne réalise pas d’ailleurs. Nom de Dieu. Ce qu’elle avait une envie furieuse d’être diabolique avec cette gamine …

Bien sûr, Professeur.
Vous ne m’aviez pas autorisée à quitter votre classe
Ce qui j’en conviens, était tout à fait inacceptable.
Je vous prie de m’en excuser
Cela ne se reproduira plus.

Fronçant sensiblement ses délicats sourcils la belle Diana l’observa un instant en silence. Pour tout dire, elle semblait surtout évaluer la situation. Elles étaient seules. Dans son bureau. Il n’y avait personne pour venir les déranger. Et si elle la torturait maintenant, il n’y aurait personne pour le remarquer. Le tout était ensuite d’effacer les preuves voyez-vous. Lui effacer la mémoire ? Idée très alléchante. Et si au passage elle lui faisait même oublier qui elle était et ce qu’elle était ? Si elle lui faisait oublier son nom, son rang et … Bon sang, voilà qu’elle s’emportait avec des fantasmes très peu réalisables. Elle ne pouvait pas se laisser aller à de pareilles idées ! Madeleine était une élève oui. Elle avait beau être agaçante et désespérante, elle ne pouvait pas lui faire une chose pareille. On finirait forcément par remonter à elle. Et elle ne tenait pas à ce finir ses jours à Azkaban pour pratique de la magie noire et torture sur une pauvre et aussi douce créature que cette sainte garce pouvait être …

- En effet, je vous déconseille de me refaire une telle scène. La prochaine fois, je vous prie de me croire, non seulement la direction sera mise au courant mais je m’arrangerais en personne pour que votre père en soit informé également. Vous pouvez très bien ne pas apprécier ma manière de voir les choses, il n’en reste pas moins que c’est moi le professeur. Si vous n’êtes pas capable de supporter une touche de sarcasme, je vous conseille de ne plus vous rendre à mon cours. Et votre note annuelle s’en ressentira.

Menace ? Non. Simple mise en garde. Car il allait de soi que Diana ne supporterait pas un comportement pareil indéfiniment. Cette petite idiote prenait la parole sans y être autorisée, répondait à la place de ses camarades et en plus, elle se vexait pour un peu d’ironie ? Incroyable. Mais pour qui se prenait-elle, bon sang ?! Après tout, Diana aurait pu la reprendre méchamment à l’ordre. En vérité, elle ne s’était que contentée de souligner que la jeune demoiselle Ray n’était pas celle qui avait été interrogée. Rien de plus. Et si cela pouvait suffire à la vexer alors elle ne pouvait rien pour elle.

- Et gardez votre sourire pour vous. Il vous donne l’air encore plus insupportable que d’habitude. Il n’y a que nous deux ici et personne à impressionner. Votre hypocrisie ne me rendra pas plus clémente à votre égard. Vous semblez croire que vous pouvez embobiner tout le monde avec vos airs de grande fille, mais détrompez-vous. Il est temps que quelqu’un vous redescende de votre nuage : vous n’êtes pas le centre du monde et il serait temps que vous appreniez le respect. Vous n’êtes supérieure à personne ici.

Vous ne m’impressionnez pas
Vous n’êtes qu’une idiote
Et je vous déteste
Inutile de jouer
Inutile d’essayer
Je vous hais
Bien cordialement.





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MessageSujet: Re: •• I hate you, little bitch ♪   •• I hate you, little bitch ♪ Icon_minitimeSam 16 Fév - 6:35





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Mercredi 27 Octobre 2021

~ La belle Diana, face à la jeune blonde, tentait de rester dans son calme olympien, ce qui compte tenu de la situation était plus que délicat. Elle haïssait cette petite grue, c’était un fait, mais ce qu’elle supportait encore moins, c’était le manque de respect. Outre, elle n’était du genre très patiente et dans la situation actuelle, cela ne jouait pas en faveur de la petite blonde. Si elle venait à énerver Diana, qui savait alors ce qui pourrait lui arriver … Non, Diana n’en viendrait certainement pas à la brutaliser – quoi que, allez savoir, ça pourrait encore lui faire plaisir. Mais elle pouvait parfois de montrer encore plus méchante qu’elle n’en avait déjà l’air. Oh, il allait sans dire que la petite grue ne serait sûrement pas atteinte plus que ça par les élucubrations de son professeur, mais au moins Diana aurait le plaisir de lui dire ce qu’elle pensait sans prendre de détours. Oui, elle comptait bien régler une bonne fois pour toute le compte de cette sale petite garce. Elle n’avait plus aucune envie de se battre avec cette idiote de sang-pur, frustrée de la vie, avec ses lèvres pincées. Elle n’en valait pas la peine et si Diana en avait eu le pouvoir, elle l’aurait simplement écrasé sous sa chaussure comme un misérable cafard. Malheureusement il y avait un protocole à suivre dans cette école. Sinon, croyez m’en bien, elle l’aurait volontiers transformée en cafard pour lui faire subir un sort atroce. Elle n’était rien, elle n’était personne. Elle n’était qu’une chose sur son chemin et si elle l’avait croisé dans un autre cadre que celui des cours, elle lui aurait sans doute craché dessus au détour d’une rue. Elle ne méritait finalement pas mieux. Même un clochard méritait plus d’attention et de respect qu’elle …

S’installant plus confortablement sur son siège, la demoiselle qu’était Diana croisa les bras, fixant silencieusement la jeune fille face à elle. Elle avait beau être terriblement jeune, il était incroyable de voir à quel point, en quelque quatorze années d’existence, elle avait pu acquérir avec autant de facilité l’art du mensonge et de la manipulation. Un art qui, Diana le savait, avait réussis sur ses collègues. Sur ses collègues, peut-être mais sur elle, jamais de la vie. Elle préférait encore mourir que de laisser une petite idiote dans son genre réussir à l’embobiner aussi facilement. Car au final, qui était-elle réellement ? Elle n’était encore personne. Avec un peu de chance, elle était à la limite la « fille de ». Oui, elle était la fille de Georges Ray. Mais à proprement parler, elle n’était personne. Et aux yeux de Diana, elle n’était qu’une petite idiote manipulatrice qui ne méritait probablement pas la vie qu’elle menait. Sûrement pas la vie d’une manière générale. Elle n’était pas gentille, elle n’était pas attentive aux besoins des autres. Ce n’était qu’une potiche dans son excellence, une demoiselle de rang noble peut-être, de sang-pur de manière certaine, mais c’était bien à cela que s’arrêtait son identification. Elle n’était personne. Et bien qu’elle considérait les nés moldus et les sang-mêlés comme des êtres qui ne valaient pas la peine de vivre, Diana considérait les sang-purs de la même manière. Ils étaient peu nombreux ce n’était pas pour rien. Et surtout, ils étaient insignifiants. La pureté du sang … Mon cul oui. Leur connerie, elle était pure, oui, il n’y avait pas de doute. Mais leur sang … Un jour ou l’autre il finirait profané. Qu’elle aille au diable, cette maudis idiote. Qu’elle aille se pendre même. Elle pouvait lui fournir de la corde, si elle y tenait vraiment.

Jamais n’oserais-je contester votre sentiment de « supériorité », Mademoiselle Baumgartner. ♪

Son sentiment de supériorité ? Haussant un sourcil, Diana la fusilla du regard. Mais qu’elle connasse cette gamine. Elle ne valait déjà rien mais voilà qu’en plus elle était bête comme ses pieds ? Si, bête ! Il n’y avait vraiment rien d’intelligent qui se dégageait d’elle. Surtout, il n’y avait rien d’appréciable en elle. Ce n’était qu’une petite idiote, une petite minable et quand elle sortirait d’ici, elle saurait où était sa place. Le mieux aurait été que Diana l’envoie mettre les mains dans les chiottes de Mimi Geignarde, là, elle aurait sans doute retenu la leçon, oui. Peut-être fallait-il, pour qu’elle se réveille, que quelqu’un ne se décide à lui faire voir qu’elle n’était personne, en l’obligeant à se mettre à genoux, une brosse à récurer entre les mains. Au final, c’était bien tout ce qu’elle aurait mérité. Mais Diana savait également que tout ce qui pouvait être le plus détestable à la demoiselle, c’était sa simple présence. Raison pour laquelle elle l’avait convoquée dans son bureau d’ailleurs. Tant qu’elle pouvait l’emmerder au maximum, c’était tout ce qui importait à ses yeux. Tout, oui tout.

Malheureusement, je crains que nous ne nous basions pas sur les mêmes valeurs. ♥

Oui, ça, ça ne faisait aucun doute. Les valeurs sang purs lui glaçait le sang … Entre les mariages arrangés, les entourloupes et compagnie … Il y avait de quoi être écœuré par le monde dans lequel évoluait la demoiselle Ray. Et si elle ne la haïssait pas autant, peut-être la belle Baumgartner aurait-elle put avoir de la compassion pour elle, en raison de l’entourage dans lequel elle évoluait. Mais finalement … De la compassion ? Hors de question. Tout ce qu’elle pouvait souhaiter à Madeleine Ray, tant elle la haïssait, c’était un mariage arrangé, dans lequel elle ne serait jamais heureuse. Et si par change et par le plus grand des bonheurs son promis pouvait la battre, ce serait parfait. La battre pour lui faire comprendre sa position au final. La battre pour lui rappeler qu’elle n’était qu’une petite pimbêche soumise et qu’elle n’avait aucune valeur aux yeux des autres. Non pas la moindre. Elle n’était qu’une sale peste qui avait bien besoin d’une gifle pour comprendre comment s’adresser aux gens qui lui étaient réellement supérieurs. Voilà ce qui arrive quand on grandit sans mère. On ne peut devenir qu’une idiote, dans son genre.

Ressaisissez-vous, Professeur.
Quel intérêt aurais-je seulement
A vouloir impressionner une personne telle que vous.

Une personne telle qu’elle, n’est-ce pas ? Encore une connerie de statut de sang. Finalement, Diana s’en fichait pas mal. Elle savait qu’elle avait le pouvoir. Comment, elle trouverait bien, mais elle aussi était une fine manipulatrice. Il allait sans dire que si elle commençait à glisser vers cette pente sinueuse, elle ne pourrait que contre attaquer. Elle n’était pas une pimbêche stupide, elle avait bien un moyen de faire fermer sa gueule une bonne fois pour toute à cette espèce de prétentieuse. Elle voulait la voir souffrir. La faire souffrir. Voir la rage et la supplication dans ses yeux. Elle voulait que Madeleine la supplie d’arrêter de lui faire la misère, qu’elle la supplie de la laisser tranquille oui. Bon, elle pouvait toujours rêver, mais justement, elle comptait bien rêver. Et si Madeleine continuait ainsi à la provoquer, il était clair qu’elle passerait un sale quart d’heure. Diana n’en avait pas finis avec elle. Loin de là même.

Mais dites-moi …
Seriez-vous seulement capable de convaincre qui que ce soit
De ce prétendu manque de respect de ma part
Mieux que je ne puisse m’en défendre ?
A vrai dire, jamais quiconque n’a pu avoir à douter de mon irréprochable éducation.
Et comme vous l’avez si modestement constaté, nous sommes bel et bien seules
Il vous sera ainsi bien difficile de prouver quoi que ce soit
De ces manèges que vous imaginez êtres miens.
Avez-vous déjà souffert de paranoïa, Mademoiselle ?

Haussant un sourcil de stupéfaction, la belle Diana en posa là un regard passablement agressif sur la demoiselle. Comment osait-elle ? Oui, comment osait-elle ?! Si là elle ne lui manquait pas de respect, c’était … Mon dieu ! Elle allait la tuer. Elle allait réellement la tuer. Comment osait-elle lui parler de la sorte, à elle ? Elle qui n’était rien, comment osait-elle lui parler ainsi. Elle méritait simplement des gifles et sans doute que si Diana n’avait pas eu peur des conséquences, elle lui en aurait réellement collée une. Elle voulait l’étrangler, dans l’immédiat. Elle n’avait aucun droit de lui parler comme cela. Pourtant, la belle Baumgartner n’en laissa que ses sourcils se froncer. Aucun mot ne sortit de sa bouche, aucune émotion ne passait sur son visage. Elle ne voulait en aucun cas montrer à Madeleine qu’elle l’avait atteinte.

- Vous ignorez de quoi je suis capable, mademoiselle Ray. Si vous croisez Amaryllis Jenkins un jour, peut-être pourriez-vous lui poser la question, je suis certaine qu’elle se fera une joie de vous le dire. Vous ne devriez pas me sous-estimer, vous êtes loin de vous être mise à dos le professeur le plus facile à faire tomber. La manipulation est un art mademoiselle Ray et je vous prie de me croire, que vous allez payer le prix de votre affront. Vous pouvez me faire confiance là-dessus, soyez en sûre.

Je vous aurais.
Je vous abattrais.
Je vous saignerais.
Vous que je hais.






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MessageSujet: Re: •• I hate you, little bitch ♪   •• I hate you, little bitch ♪ Icon_minitimeDim 3 Mar - 2:23



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Mercredi 27 Octobre 2021

Le fait que Diana haïssait profondément la jeune demoiselle Ray n’était pas réellement un scoop. Et pour cause, elle avait toujours détesté les élèves qui passaient leur temps à vouloir bien se faire voir de leurs professeurs. Et c’était exactement le genre de personne qu’était Madeleine. Déjà quand elle était élève, Diana ne supportait pas ses camarades qui avaient l’audace de passer leur temps à lécher les bottes de leurs professeurs. Et depuis qu’elle exerçait elle-même cette profession, elle les aimait encore moins. Mais ce n’était pas pour cela qu’elle n’aimait pas Madeleine, non. Sinon, elle se serait comportée de la même façon avec Tyler Rogers. Ou avec d’autres élèves d’ailleurs. Mais la jeune fille représentait tout ce qu’elle n’aimait pas. Son sang, son air supérieur, son arrogance, son mépris … Tout ce qu’elle représentait était tout ce que Diana haïssait. Et si au début, elle avait tenté de rester correcte avec la jeune fille pour conserver un lien professeur et élève neutre, elle avait vite était exaspérée par le comportement de Madeleine. Sans compter que Diana n’était pas dupe et qu’elle voyait parfaitement l’influence que Madeleine avait sur les autres professeurs. Elle voyait bien comment elle arrivait à les manipuler et à leur faire gober tout et n’importe quoi. Elle était une petite chouchoute, une élève parfaite. Mais Diana n’était pas une idiote, non, et elle refusait de se faire piéger ainsi. Plutôt mourir que de se laisser ainsi influencer. Alors finalement, elle n’avait plus caché son aversion pour la demoiselle Ray. De toute façon, qu’est-ce que ça pouvait bien changer ? Diana n’était pas du genre à être influencée par ses sentiments, que c’était en bien ou en mal. Elle n’était donc pas du genre à mettre des bonnes notes aux élèves qu’elle appréciait et elle n’était pas du genre non plus à en mettre de mauvaises à ceux qu’elle n’aimait pas, si ce n’était pas justifié.

Enfin bref, pour tout dire, Diana souhaitait qu’un jour, Madeleine aille pourrir en enfer. Elle n’en était pas non plus au point de souhaiter sa mort, il ne fallait pas exagérer, mais une fois que ce serait fait, si elle pouvait aller pourrir dans les flammes avec le diable … Enfin soit. Inutile d’insister, on a tous comprit à quel point la jeune femme pouvait détester la petite peste qui se tenait en face d’elle. C’était viscérale, ce n’était pas franchement comme si elle y pouvait quelque chose. Si encore Madeleine n’était pas du genre fier, du genre de celles qui lui tenaient tête, elle aurait encore pu lui pardonner et laisser tomber cette haine qu’elle avait à son égard. Quoi que … Si Madeleine n’était pas ainsi, il y avait de fortes chances pour que Diana ne l’ait jamais détestée justement. C’était ainsi, un point c’est tout. Quoi qu’il se passe, le jeune professeur ne risquait pas de changer d’avis, tant elle était têtue. Agaçante parfois aussi. Un brin égoïste. Et un poil manipulatrice. Tiens, tiens. Ça ne vous rappel personne ? A croire finalement que le caractère des deux filles était tout simplement trop semblable pour qu’elles puissent se supporter. Sans compter que si l’une ne supportait pas les sang-pur et leur arrogance, l’autre ne supportait pas les nés moldus et les sang-mêlé, indigne possesseurs de la magie. Bref, elles n’étaient de toute façon pas faite pour s’entendre et le fait que l’une veuille être plus forte et plus puissante que l’autre ne risquait pas de les aider à mieux s’entendre. Mieux s’entendre ? Après leur confrontation du jour, il y avait fort à croire qu’elles ne s’entendraient plus tout court.

Il vous sera malheureusement impossible de manipuler
Ceux qui me soutiendront, Mademoiselle.
Et si je puis me permettre, mes soutiens sont bien plus
Influents que ne pourront jamais l’être les vôtres.

Non, elle ne lui permettait pas, mais ce n’était pas comme si la jeune demoiselle attendait franchement l’approbation de son professeur, d’une manière général pour ouvrir sa grande bouche. Ah, si seulement elle pouvait se la fermer et cesser une bonne fois pour toute d’être impertinente. Cette gamine n’avait visiblement encore rien compris à la vie. Elle avait certes la chance – ou pas d’ailleurs – d’être de sang pur, mais … qu’est-ce que cela pouvait bien changer ? Dans le monde magique, il y avait bien d’avantage de sang-mêlé et de nés moldus qu’il n’y avait de sang-pur. Si un jour une révolte venait à s’élever, sans doute les sang-purs n’auraient-ils pas le dessus. Enfin, ce n’était pas la question, oui. De toute façon, ce n’était pas nouveau que Diana méprisait profondément les sang-purs. Certes, elle s’était approchée un peu trop près d’eux, en fréquentant la famille Jenkins. Mais c’était bien tout ce qu’elle pouvait supporter. D’ailleurs, si on y réfléchissait bien, elle ne supportait pas d’avantage Pandora Jenkins qu’elle ne supportait Madeleine Ray. La demoiselle était tout aussi casse-pieds. Et si elle n’était pas de ceux qui méprisaient les sangs non purs, elle n’était pas moins capricieuse que ses semblables. Une idiote, voilà ce qu’elle était. D’ailleurs, c’était toutes des idiotes. Du moins, les quatre plus hautes familles. Diana avait toujours profondément méprisé les quatre dames de la Haute, tant elles étaient superficielles et puériles, finalement.

Connaissez-vous ma marraine, Madame Malefoy ?

Ah ben oui, elle la connaissait, malheureusement. Ce n’était pas franchement un cadeau, d’ailleurs. Mais bien évidemment, elle ne la connaissait que de nom, de réputation et de vue. Elle n’avait jamais réellement eu l’occasion de s’en approcher de trop près, sauf lors de ses visites au manoir Jenkins. Et cela ne changeait rien finalement puisque Diana avait un avis très arrêté sur les dames de la haute. Son opinion n’était guère différente s’il s’agissait d’Astoria Malefoy plutôt que d’Amaryllis Jenkins. Elle les mettait toutes dans le même sac. Elles étaient toutes pareilles. De véritables animaux. Des folles furieuses. C’était tout ce qu’elles étaient finalement. Et leur nom était bien loin d’impressionner la belle Diana. La révolter peut-être. Mais l’impressionner, ça non …

Bien. Ne sommes-nous là que pour perdre du temps à discuter ?
Je vous pensais plus imaginative.

Un sourire de dessina soudain sur le visage de la belle Diana. Elle la croyait plus imaginative hein ? Oh, bien sûre, elle aurait pu l’envoyer nettoyer les toilettes de Mimi Geignarde. Elle aurait aussi pu lui faire copier des lignes. Mais elle était sûre que ça aurait été bien moins drôle. Un regard clairement malicieux se posa sur la demoiselle Ray. Allons bon, elle était déjà lassée de cette conversation ? Se redressant sur son fauteuil, Diana haussa un sourcil, et adopta un visage plus neutre avant de lui répondre.

- Bien évidemment, j’aurais pu vous donner des lignes à copier, ça aurait clairement reflété vos capacités. […] Mais ça aurait été bien moins drôle. Car voyez-vous, puisque vous avez décidé de m’emmerder, j’ai bien l’intention d’en faire de même. Et quoi de plus emmerdant que de vous gratifier de ma délicate présence et de ma généreuse voix ? Je suis absolument certaine que vous êtes ravie de me faire la conversation n’est-ce pas ? A ce propos, dites-moi jeune fille … A quoi aspirez-vous exactement dans votre vie ? Avez-vous l’intention d’épouser un homme riche, pour passer votre vie toute entière à ne rien faire, si ce n’est agacer le monde entier de votre présence ? Allez-vous suivre les modèles qui vous entourent ? N’avez-vous pour seule ambition que de devenir aussi sotte qu’elles ?

Oh, bien entendu, elle savait qu’elle dépassait les bornes et si elle avait été à la place de Madeleine, elle se serait sans doute mise dans une rage folle. Mais elle s’en fichait pas mal finalement. Puisque la demoiselle ne lui montrait aucune forme de respect, elle n’avait aucunement l’intention d’en faire de même avec elle …

Va au diable espèce d’idiote
Tu n’es rien à mes yeux



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MessageSujet: Re: •• I hate you, little bitch ♪   •• I hate you, little bitch ♪ Icon_minitimeDim 10 Mar - 1:22



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Mercredi 27 Octobre 2021

Bien entendu, la façon dont elle s’énervait plus que de raison face à la demoiselle Ray était ridicule. En effet, elle était le professeur et Madeleine était l’élève, comme Diana ne cessait de le répéter depuis que de la jeune femme était entrée dans la pièce. Mais alors dans ce cas, pourquoi tomber à un niveau aussi bas que son élève ? Pour la simple et bonne raison que la jeune femme était impulsive plus que de raison. Et si en règle général, elle aurait été du genre à dire qu’une gamine de quatorze ans ne méritait pas son intérêt, dans le cas présent, c’était simplement qu’il ne s’agissait pas de n’importe qu’elle gamine de quatorze ans. Le fait était qu’il s’agissait de Madeleine en particulier et que Diana était d’avis que les filles de son genre devaient être remises à leur place pendant qu’il était encore temps. Même si nous sommes tous d’accord qu’elle n’incitait finalement que Madeleine à s’énerver encore d’avantage et à la pousser toujours plus loin. Mais Diana ne craquerait pas non. Elle pouvait provoquer, bien entendu, mais cela s’arrêterait là. Elle avait eu une sœur, un jour, qui lui ressemblait beaucoup. Claudia et Madeleine avaient beaucoup de chose en commun. Peut-être était-ce finalement pour cette raison que Diana n’arrivait pas à encadrer Madeleine, en plus de ses nombreux autres défauts – aheum – allez savoir. Quoi qu’il en soit, n’importe qui aurait pu dire que Diana agissait mal face à celle qui était son élève. Elle aurait dû se montrer plus intelligente qu’elle et elle faisait bien tout à fait l’inverse. Mais voilà, il en relevait là de sa fierté. Et elle n’allait pas se laisser avoir par une idiote de seulement quatorze ans qui croyait avoir déjà tout comprit à sa misérable vie. Connasse.

Certes, cette conversation tournait en rond et commençait sérieusement à l’ennuyer. Madeleine, en plus de tout ce qu’elle représentait, était butée. Elle ne faiblirait surement pas devant la dureté et le mépris de son professeur ce qui avait fatalement le don d’exaspérer la jeune femme au plus haut point. La plupart de ses élèves auraient été collés pour moins que cela ! Mais voilà, Diana n’en oubliait pas non plus qu’il y avait pas mal de grandes figures, derrière cette petite garce, afin qu’elle ne s’en sente suffisamment protégée pour se montrer impertinente. Et si Diana ne tenait pas particulièrement à son emploi, ce n’était pas une raison pour désirer le perdre malgré tout. Elle était à peine en train de prendre ses marques … Aussi, elle ne provoquerait jamais Madeleine en publique, cela allait de soi. Tant que c’était la parole de l’une contre la parole de l’autre, elle était capable de garder la tête froide. Mais quand elles n’étaient que toutes les deux, elle n’avait absolument aucune raison de se canaliser, de se contrôler ou quoi que ce soit d’autre. Elle ne faisait que répondre à la jeune fille comme elle estimait qu’elle le méritait, voilà tout. Et elle ne méritait certainement pas le respect.

Être qualifiée de sotte par des sous-races
De votre genre ne me posera aucun problème, vous savez.

Bien, elles étaient au moins d’accord là-dessus. Car la jeune femme elle-même était d’avis que les sang-purs étaient des sous race, des minables qui n’avaient finalement aucune place sur cette terre. Ils n’étaient finalement pas si nombreux et surtout, ils ne valaient rien. Mais pour le coup, Diana laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres délicatement teintées de rouge. Cette gamine avait de l’audace, il fallait au moins lui laisser cela. Il n’y avait pas à dire sur ce point qu’elle n’avait de conseils à demander à personne. Elle était parfaitement capable de se défendre toute seule et visiblement un professeur ne lui faisait pas plus peur qu’autre chose. Néanmoins Diana était d’avis qu’un jour elle tomberait sur plus fort qu’elle et qu’elle serait bien obligée de fermer sa grande gueule.

Quoiqu'il en soit, je ne vois pas en quoi mes projets d'avenir vous regardent.

En effet, Diana s’en fichait même, par ailleurs. L’avenir de Madeleine ne l’intéressait guère, tant elle savait ce qu’elle allait sans doute devenir. Elle avait travaillé pour la famille Jenkins et elle savait bien à quoi occupait les dames de la Haute. Et certes, Amaryllis Jenkins était la femme de l’ambassadeur et par conséquent, elle suivait son mari dans ses déplacements et pouvait prétendre s’occuper. Mais en règle général, elles passaient quand même plus de temps à jacasser et à boire le thé qu’à foutre quoi que ce soit de leur foutue vie. Alors qu’on ne vienne pas lui dire qu’il valait mieux faire partie de ces gens-là. Elle se sentait bien mieux dans cette école à tenter de résonner une bande de demeurés. Même si elle savait que la demoiselle Ray était un cas perdu.

Si vous avez échoué concernant l'ascension sociale que vous espériez
En vous jouant des Jenkins e n'est pas mon problème
Votre acharnement à mon égard ne soignera guère vos frustrations, Mademoiselle.
Une fois de plus, je ne pourrais que vous conseiller la psychanalyse.

Ainsi, c’était ce qu’elle croyait. Qu’elle avait recherché l’ascension sociale, hum … Comme si elle avait eu envie de devenir comme eux … Plutôt mourir en réalité, que de finir comme ces bourges, à siroter le thé tout en étant désagréable concernant … Eh bien à peu près tout en réalité. Diana n’avait aucunement l’intention de devenir comme elles, comme toutes ces bonnes femmes tout simplement d’une inutilité maladive. Mais que Madeleine pense cela, elle se fichait pas mal de son avis de toute façon. Elle se fichait pas mal de l’avis de tout le monde puisque personne ne semblait trouver grâce à ses yeux, parmi ses élèves. Si ce n’est quelques-uns, mais finalement, il n’y avait pas grand monde qui avait une quelconque importance pour elle. Se réinstallant plus confortablement dans son fauteuil, elle garda un instant le silence, croisant les jambes, avant de laisser un nouveau sourire filer sur son visage. Un sourire clairement hypocrite pour le coup, presque agressif.

- C’est drôle que ce soit vous, qui me disiez ça, dans la mesure où … On connait vos relations avec Askynia Hodge-Beregovoi, n’est-ce pas. N’est-ce pas elle-même, qui prétendait être de sang-pure, alors qu’on a découvert qu’elle ne l’était pas. Vous avez du vous sentir trahie … C’est marrant, comme les gens comme moi, s’infiltrent facilement chez les gens comme vous. Finalement, c’est bien dommage que ce soit elle qui ait trouvé la mort … On avait certains point en commun après tout.

Le ton était lourd de sous-entendu, pourtant, elle n’avait finalement rien dit et si Madeleine comprenait par-là que Diana aurait été ravie que les rôles soient inversés, elle tomberait juste mais ne pourrait jamais accuser son professeur d’avoir tenu de tels propos puisqu’elle n’avait jamais rien fait de tel. Pourtant, les faits étaient bien là, finalement. Elle aurait tellement voulut que Madeleine Ray disparaisse définitivement de sa vie. Quitte à ce qu’elle en trouve la mort, cette petite garce qui ne méritait pas de respirer l’air de cette école …

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