Sujet: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Mer 11 Déc - 0:46
Have you heard the news ? Emilya & Elwyn
Jeudi 28 octobre 2021
Le jeune homme fronçait les sourcils d’un air perplexe, qui lui donnait en fait un air plutôt idiot. Relisant une fois de plus le parchemin qu’il tenait entre ses mains comme s’il n’en avait pas compris le contenu, il finit cependant par soupirer. Ainsi donc, c’était arrivé. Il avait toujours cru que d’une manière ou d’une autre il réussirait à échapper à une telle idiotie, pourtant ses parents s’étaient bel et bien lancés dans des préparatifs afin de lui trouver une jeune femme qu’il devait épouser afin de continuer leur longue lignée de sang-pur. La question serait de savoir qui pourrait bien accepter pareille sacrifice, puisque la famille Blackstone avait bel et bien perdu de sa superbe réputation, ces dernières années. Depuis la seconde guerre des sorciers, en réalité. Alors, il avait du mal à imaginer que ses parents soient aussi confiants, concernant les négociations de son mariage prochain. Oh, bien entendu, le jeune serpentard c’était attendu à ce qu’un jour ce petit contretemps se produise. Après tout, il était de sang pur et il était de son devoir de trouver une jeune femme de son rang pour devenir sa compagne mais … Eh bien, il était un peu jeune, en réalité et cela le contrariait plus qu’autre chose. Mais ce qu’il y avait, surtout, c’était qu’apparemment, les négociations en cours concernaient la famille Sommers. Elwyn ne l’appréciait pas outre mesure, en réalité. Tout comme ses trois copines, d’ailleurs. Bien que Pandora soit de sa famille, d’une manière éloignée, il la trouvait un peu stupide et pas franchement futée et il en était de même pour chacune de ses amies. Il avait sincèrement espéré que ses parents ne lui trouvent une épouse un peu plus maline. Mais puisqu’il devait en être ainsi, il préférait prendre la nouvelle avec le sourire, sachant parfaitement qu’une certaine demoiselle ne le prendrait pas avec une telle philosophie … Ce qui était parfaitement jubilatoire.
« Blackstone, tu fou quoi ? », l’interpella soudain une voix. Il fronça les sourcils, cherchant ce qui pouvait justifier qu’on s’adresse à lui de cette manière. Il se rappela alors que malgré le fait qu’il était plongé dans ses pensées, il avait toujours cours aujourd’hui et qu’il allait être en retard, s’il continuait à rêvasser. Sans compter qu’il avait un devoir à rendre en histoire de la magie le lendemain et qu’il devrait passer l’heure du déjeuner à la bibliothèque. La journée s’annonçait particulièrement longue et éprouvante, mais malgré tout, il ne cessait de se réjouir à l’idée qu’Emilya, quelque part dans ce château, ne tarderait surement pas à s’énerver en apprenant ce qui se tramait entre leurs deux familles. Car Elwyn avait bien entendu une ou deux fois à l’occasion que la jeune femme s’était rebellée contre ses parents et qu’elle n’avait aucune intention d’être fiancée de force. Manque de bol, visiblement ses parents ne l’avaient pas écouté. Mais Elwyn, qui tenait là une super occasion de rendre quelqu’un dingue n’allait certainement pas s’en plaindre. Et alors qu’il se rendait en cours de métamorphose, il ne pouvait s’empêcher de jubiler à l’idée de croiser la jeune femme et pour cette raison, il se montra quelque peu dissipé. A la fin de la leçon, il s’était fait mordre par sa tasse, qui était à l’origine un rat, mais qu’il n’avait métamorphosé qu’à moitié. Il ne se montra pas d’avantage pas d’avantage concentré pendant son cours d’arithmancie, et renonça à passer sa pause du déjeuner dans la bibliothèque, sachant qu’il n’avait absolument aucune concentration à accorder à la révolte des gobelins. Enfin, son cours de défense contre les forces du mal de l’après-midi ne se déroula mieux que parce que c’était sa matière préférée et qu’il adorait cela.
Pourtant, dès que la cloche annonça la fin de sa journée de cours, le jeune homme ne put s’empêcher de se précipiter hors de la classe pour rejoindre sa salle commune au pas de course. Il bouscula au passage l’un de ses camarades mais ne lui prêta aucune attention et ne prit même pas la peine de s’excuser. Lorsqu’il arriva dans la salle commune des serpentard, après avoir donné le mot de passe au mur humide qui en délimitait l’entrée, elle était quasiment déserte. Pourtant, il eut l’occasion d’apercevoir Emilya, qui devait sûrement attendre ses pimbêches d’amies, devant la cheminé. Un sourire malicieux et mauvais sur les lèvres, il s’approcha d’elle, avec l’air de celui qui avait une grande nouvelle à annoncer. Ce qu’il se demandait surtout, c’était de savoir si oui ou non Emilya était au courant de ce que leurs parents complotaient ou s’ils préféraient lui cacher la vérité. En tout cas, si elle n’était pas encore au courant, elle ne tarderait à le savoir. « Tiens, tiens, Emilya », siffla-t-il d’un ton enjoué. « Ou peut-être devrais-je t’appeler chérie ? », répliqua-t-il d’un air sarcastique. Ses yeux ne quittaient le visage d’Emilya et il tentait d’analyser chacune de ses réactions. « Alors, tes parents ont pris la peine de … te prévenir ? », reprit-il avec un sourire sarcastique, jouant soudain avec l’une des mèches de cheveux qui tombait sur l’épaule de la jeune femme. Finalement, c’était peut-être une pimbêche, mais il n’empêchait pas qu’elle était très mignonne. Alors peut-être que finalement, au bout du compte, il s’amuserait bien avec elle. Et si jamais ce n’était pas le cas, il pourrait toujours s’amuser à la rendre cinglée. Oh oui, ses parents venaient de lui fournir un nouveau jouet et il n’allait pas se faire prier pour s’amuser avec.
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Mer 8 Jan - 2:04
••• Have you heard the news ? •
Jeudi 21 Octobre 2021 • Elwyn & Emilya ▬
Emilya sortait de la volière, une lettre à la main. Derrière elle, un hibou prenait son envole. Sans colis. Ce n'était pas la première fois. Et ce ne serait sûrement pas la dernière. Car si les parents d'Emilya essayaient toujours de la joindre, ce n'était absolument pas vrai dans le sens inverse. Emilya elle, ne voulait surtout pas être en contact avec sa famille pour le moment. Cette lettre qu'elle avait à présent dans la main était une preuve. Mais elle refusait d'y répondre, préférant rester dans le silence des nouvelles. Pas de nouvelle bonne nouvelle n'est-ce pas ? Bon, pas forcément mais bon, de toute façon elle n'avait rien à leur dire. Pas depuis les dernières vacances où la discussion en question n'avait pas vraiment été très constructive. Et puis, de toute manière, pour répondre à ses chers parents, il aurait d'abords fallu qu'elle s'intéresse à ce qu'ils lui envoyaient. Ce qui n'était absolument pas le cas. C'est donc avec cette lettre qu'Emilya traversa l'un de espaces verts qui entourait Poudlard pour se rendre à l'intérieur et retrouver son dortoir. Il était encore assez tôt et ne croisa donc pas grand monde. En même temps, les gens ne s'aventuraient généralement pas dans les sous-sols. Et ce n'était pas conseillé. Tant mieux, ils étaient tranquilles comme ça. Et si quelqu'un qui n'avait rien à faire là venait à tomber sur un des verts et argents, on ne le revoyait plus dans les sous-sols pendant un sacré bout de temps. Mais bon. Une fois dans son dortoir, Emilya rangea la lettre dans un tiroir d'une petite table où se cachait déjà plusieurs lettres. Des lettres qui n'avaient jamais été ni ouvertes ni lu. Emilya ne s'en donnait même pas la peine et préférait les oublier là. La seule raison pour laquelle elle allait chercher les lettres à la volière, c'était qu'elle ne voulait pas que le hibou de la famille la pourchasse pour lui donner les foutues lettres en question et que, au moins, si elle les prenait, il lui foutait la paix. Mais ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça finalement puisque cela pourrait aller faire penser à ses parents qu'elle s'intéresse à leurs envois. Quoi que, au final, avec le silence du côté de leur fille, ils avaient bien dû comprendre qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec eux pour le moment. Mais après tout, Emilya se fichait bien de ce qu'ils pouvaient penser.
Alors dès qu'elle referma le tiroir, la jeune femme s'empressa d'oublier une nouvelle fois la simple existence de ces lettres. Et c'est avec le sourire qu'elle rejoint ses amies dans la grande salle pour le début de la journée. L'avant dernière journée de cours d'ailleurs. Et c'était une bonne nouvelle puisque cela annonçait les vacances. Et le bal d'Halloween aussi. Dès le lendemain soir. Si ce n'était pas super ça. Mais tout de même, avant, il fallait tout de même endurer la journée de cours qui l'attendait. Heureusement, elle avait les mêmes cours que sa meilleure amie en cette journée et elles allaient pouvoirs en profiter un maximum. Après tout, c'était toujours lieux quand on était avec des amis. Quoi que. La botanique, avec des amis ou non, c'était toujours la même chose. Horrible. Pour Emilya, ce n'était qu'une matière stupide et inutile qui n'aurait même pas du exister. Ou du moins, ne pas être obligatoire. Non mais sérieusement, elle avait une tête à faire du jardinage ? C'était d'ailleurs peut-être à cause de sa mauvaise foie qu'elle n'avait jamais excellé en cette matière. Mais il fallait la comprendre aussi. Ses pauvres mains. Mais inutile de rabâcher les raisons pour lesquelles la Roseburry n'aimait pas cette matière, on serait encore là demain sinon. Suivi alors deux heures de défense contre les forces du mal - ça au moins c'était une matière utile- qui se passèrent beaucoup mieux - en même temps, tant que vous lui demandiez pas de plonger ses mains dans de la terre ou de toucher des plantes bizarres, elle vous dirait que ce serait dur de faire pire que la botanique - et pendant lesquelles elle eut le plaisir de discuter avec Cordélia de tout et rien' notamment des vacances qui approchaient ou encore qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir pour se divertir un peu. Exactement comme pendant les deux heures de potion qui suivirent l'heure du déjeuner. Ça aussi c'était utile, les potions. Mais fallait pas se voiler la face, ça avait beau être sympa comme matière, rien n'était mieux que quand vous n'aviez pas cours. Et c'est bien ce qu'elle avait après les potions. Rien. Pas d'heure ennuyeuse en plus pour la journée. Elle avait fini. Mais pas son amie qui elle, dut rejoindre sa prochaine classe sans Emilya qui préférait se rendre dans la salle commune. Elle savait que Pandora n'avait pas cours non plus à cette heure-là donc avec un peu de chance, l'autre brune aurait aussi l'idée de rejoindre la salle de serpents et Emilya la trouverait alors là-bas. À ce moment-là, elle ne savait pas encore à quel point elle n'aimerait pas la tournure que prendrait la fin de cette journée. Mais vraiment pas.
Une fois dans l'antre des Serpents, elle alla déposer ses affaires dans son dortoir où ne jeta même pas un coup d'oeil au tiroir et redescendit dans la salle commune où elle se mit à attendre ses amies. Près du feu - c'est qu'on n'était pas en été hein - elle attendit, en quelque sorte plongée dans ses pensées. Ce qui ne l'empêcha pas d'entendre l'ouverture dans le mur d'entrée être activée. Espérant qu'il s'agissait de Rebekah ou de Pandora, elle tourna légèrement la tête pour s'apercevoir qu'il s'agissait seulement d'Elwyn. Haussant sensiblement un sourcil en le voyant, elle se concentra de nouveau sur le feu devant elle comme si elle ne l'avait pas vu. Comme s'il n'existait pas. Ce qui aurait été en soi une assez bonne idée.
Malheureusement, cela n'allait pas se terminer de cette façon. Et lorsqu'elle entendit sa voix d'une humeur bien trop heureuse pour être normale, Emilya souffla d'agacement. Particulièrement lorsqu'il se reprit. Se retournant en fronçant les sourcils, elle planta son regard qui reflétait assez bien son humeur dans celui du garçon. Chérie ? Mais pour qui il pouvait bien se prendre celui-là. Et pourquoi il lui adressait seulement la parole d'abord ? C'était un imbécile. Et elle n'avait pas de temps à perdre avec les imbéciles. "Alors, tes parents ont pris la peine de ... te prévenir ? " mais de quoi il parlait encore. De la prévenir. De quoi ? Emilya haussa un sourcil d'incompréhension sans perdre son air d'agacement. Elle n'aimait pas du tout le sourire qu'il affichait. Et encore moins qu'il essaye de jouer avec ses cheveux. Elle repoussa alors sa main du revers de la sienne, ne le quittant pas de son regard accusateur. "Qu'est-ce que tu veux Blackstone ?" Comme vous l'imaginez, son ton était très accueillant et sympathique. "Et de quoi tu parles encore ? Qu'est-ce que ton esprit tordu est encore allé chercher pour essayer de pourrir ma journée ?" Quoi que vu la façon dont ces deux-là s'appréciaient, le simple fait de discuter avec lui ne la mettait pas de bonne humeur. Elle lui aurait balancé une gentille demande de lui foutre royalement la paix mais elle savait très bien qu'il n'en aurait rien fait. Mais tout de même, elle ne pouvait pas supporter son petit sourire. "Non tu sais quoi ? j'veux même pas savoir. Vas saouler quelqu'un d'autre qui, vas savoir si ça existe, s'intéressera éventuellement à ce que tu peux dire." Bon, en fait, elle aurait bien voulu savoir qu'elle débilité il allait encore débiter. Parce qu'il avait quelque chose derrière la tête, elle le sentait. Mais elle n'arrivait pas à trouver quoi. Et cela ajoutait de l'agacement à celui qui était créé par sa simple présence.
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Ven 17 Jan - 12:29
Have you heard the news ? Emilya & Elwyn
Jeudi 28 octobre 2021
C’était jouissif. Vraiment. Si un jour on lui avait dit qu’il vivrait une situation pareille, il ne l’aurait sans doute pas cru, parce que c’était trop beau pour être vrai. Cependant, il était devant une situation qui lui plaisait bien plus qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Oh, l’idée d’épouser Emilya Roseburry n’avait rien de particulièrement alléchante. Elle n’était en rien le genre de filles qu’il aimait. Il les préférait largement blonde. Mais quand même … ce n’était pas une si mauvaise idée que ses parents avaient eu. Après tout, le jeune Blackstone aimait tant la rendre folle : désormais il en aurait tout le loisir. C’était une offre à laquelle il ne pouvait pas résister. Et il allait s’en servir contre elle, il allait la rendre cinglée, il allait l’user jusqu’à la corde. La pauvre, elle n’avait pas la moindre idée de ce dans quoi elle était entrée. D’ailleurs, ce n’était même pas sûr qu’elle sache ce que ses parents avaient prévu pour elle. Elwyn n’aurait pas été surpris que, vu ses relations avec ses parents, la jeune femme ne soit toujours pas au courant de la situation dans laquelle elle était. Et forcément, c’était à son avantage, puisqu’il pourrait en jouer autant que bon lui semblerait.
« Ce que je veux ? Ca me paraît évident non ? », insista-t-il, laissant planer le doute autour d’eux. Il était absolument insupportable, avec ce sourire insolent et cet air qui signifiait clairement qu’il savait quelque chose que les autre ignorait et qu’il ne céderait pas cette information aussi facilement. Il savait très clairement qu’elle allait l’envoyer promener et qu’il la faisait chier. Oh, il n’en doutait pas même une seule seconde. Mais il espérait tout de même la tenir suffisamment en haleine, l’inquiéter suffisamment pour qu’elle puisse s’intéresser à ce qu’il avait à dire, à ce qu’il savait et qu’elle ne savait. Et il sentait que cette fois encore, il s’amuserait. Oh oui, il n’y avait pas de doute quant au fait qu’il prendrait un malin plaisir à la mettre hors d’elle et à la faire tourner en bourrique. C’était un jeu si facile, qu’il avait déjà joué avec elle si souvent que s’en était d’autant plus aisé. Il lui suffirait d’attendre et elle exploserait très vite. C’était ça, le truc, avec les filles comme elle, au caractère bien trempé. Une fille du feu, qui avait tendance à s’enflammer bien rapidement …
« Pourrir ta journée ? Allons ma belle, tu imagines bien que j’aspire à beaucoup mieux que de pourrir ta journée », répliqua-t-il, d’un ton dédaigneux. Il la fixa avec un regard étrange et un sourire … qui le faisait passer pour un cinglé. De toute façon, cela faisait bien longtemps qu’il avait renoncé à l’idée de paraître normal devant Emilya. Dès la première fois qu’il lui avait parlée, bien que c’était une amie de sa chère Pandora, il avait su qu’il n’y aurait aucune amitié possible entre elle et lui. Et depuis ce jour, il avait mis du cœur à la rendre dingue. Maintenant ses parents – et les siens aussi d’ailleurs – lui offraient la possibilité de la rendre dingue jusqu’à la fin de sa vie. C’était finalement une très bonne nouvelle pour lui. Un peu moins pour elle s’en doute, mais ça, ce n’était absolument pas son problème. « Non, en réalité, je serais bien plus motivé si on m’offrait la possibilité de pourrir ta vie toute entière. Quoi que, je suis bête : c’est ce qu’on a déjà fait, justement », souffla-t-il d’un air mystérieux, avant de faire volte-face pour aller s’assoir sur un canapé. Elle parlait toujours dans son dos, mais il ne l’écoutait que d’une oreille.
Visiblement, elle ne semblait pas intéressée par ce qu’il avait à dire. Il n’en était pas pour autant agacé. Elle allait bien finir par lui céder et par se demander ce qu’il savait qu’elle ne savait pas. Et justement, si elle savait, il était sûr qu’elle serait dans une rage folle. Le seul truc qu’il ne pouvait pas prévoir, c’est contre qui serait tournée sa rage : vers lui ou vers ses parents ? Mais d’une certaine façon, si elle s’emportait contre lui, il n’en serait pas plus mécontent. D’un côté, ça serait pour lui la preuve qu’il aurait réussi à lui faire perdre les pédales. Et il n’avait rien contre l’idée de voir son côté félin et agressif, d’autre part. Un sourire amusé sur les lèvres, il se tourna vers elle. « Bien, puisque tu veux pas savoir … », siffla-t-il, tel un serpent, avec ce même sourire parfaitement agaçant de monsieur je sais tout. Il se contenta de hausser les épaules avant de reprendre. « J’espère juste que tu sais faire la cuisine », marmonna-t-il sur un ton parfaitement méprisant. Ce même ton qu’il très souvent lorsqu’il s’adressait à la gente féminine, macho qu’il était sous son apparence de charmeur. « Et que d’ici là, tu auras perdu quelques kilos », acheva-t-il avant de s’allonger sur le canapé, ses mains croisées sous sa tête. Voilà, il avait lancé les hostilités. Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre, elle ferait le reste. Car il était sûr que s’il n’avait pas au moins éveillé sa curiosité, ses remarques désobligeantes ne manquerait pas de l’énerver et il la connaissait suffisamment – du moins c’était ce qu’il croyait – pour se douter qu’elle n’allait pas laisser passer des remarques aussi désobligeantes. Et … c’était justement tout ce qu’il attendait.
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Dim 2 Fév - 6:38
••• Have you heard the news ? •
Jeudi 21 Octobre 2021 • Elwyn & Emilya ▬
C'était impossible, Elwyn était vraiment d'un insupportable agacement. Et ceux depuis toujours. Enfin toujours, depuis qu'ils se connaissaient. Ce qui donnait donc plusieurs années puisque il et elle avaient le même âge et qu'il était le cousin de Pandora. Elle ne voyait pas du tout comment d'ailleurs, car autant elle adorait Pandora qui était l'une de ses meilleures amies avec qui elle s'entendait vraiment, autant elle ne pouvait même pas le voit en peinture tant il l'exaspérait. Tant il l'énervait. Tant il l'agaçait. Il était véritablement impossible. Et pourtant, elle avait plutôt l'habitude de se montrer froide et pas toujours atteinte par les attitudes des gens qui l'entouraient. Mais lui arrivait à l'énerver sans ménagement. Il la rendait folle et elle détestait ça plus que tout. Et elle savait qu'Elwyn savait qu'il pouvait faire ça. Encore pire à ses yeux, elle voyait bien qu'il s'amusait prodigieusement quand il faisait cela. Voilà pourquoi elle l'évitait le plus en général. Outre pour le fait qu'elle ne le supportait pas, évidemment. Et voilà pourquoi elle voulait qu'il lui foute la paix et qu'il aille voir ailleurs si elle y était. Mais elle savait parfaitement que jamais il ne se priverait d'un moment pour la mettre en rogne. Et qu'elle lui avait dis de foutre le camps juste pour la forme. Une formalité.
Et pourtant, lorsqu'elle voyait son visage en ce moment précis, elle sentait, non, elle savait qu'il cachait quelque chose. Qu'il savait quelque chose. Ça faisait trop d'années qu'ils se connaissaient pour qu'elle ne fasse pas la différence lorsqu'Elwyn était simplement là pour l'énerver, pour passer le temps, pour s'amuser ou lorsqu'il était là pour l'énerver, pour s'amuser mais avec quelque chose d'ailleurs. Avec une véritable intention, quelle qu'elle soit. Et c'était sûrement dans ce deuxième cas qu'elle le trouvait le plus pénible, qu'il l'agaçait prodigieusement -enfin encore plus que d'habitude je veux dire. Parce qu'il avait une chose qu'elle n'avait pas, qu'elle ne connaissait pas. Et c'était des situations insupportables pour une fille dans le genre d'Emilya.
"Ce que je veux ? Ça me paraît évident non ? "
Emilya le foudroya de son regard glacial. Ben oui bien sûr que c'était évident. Voyons, tout le monde savait qu'elle lisait dans les esprits. En fait, c'était tellement clair que c'en était translucide. Invisible. Transparent. Oui parce qu'elle n'avait strictement aucune idée de ce qu'il voulait et en y réfléchissant bien, n'avait aucune envie de savoir ce qui se trouvait dans sa tête.
« Pourrir ta journée ? Allons ma belle, tu imagines bien que j'aspire à beaucoup mieux que de pourrir ta journée » Oui, pourrir celle de tous les habitants de ce château. Bon, pas forcément m'enfin. Si on suivait une certaine logique, ce n'était peut-être pas la journée de tous les habitants du château qu'il allait pourrir, mais de quelques-uns tout de même. Car s'il énervait Emilya maintenant, elle serait de mauvaise humeur -enfin soyons honnêtes, elle l'était déjà. Et si elle était dans cet état, une fois que tous les deux se sépareraient, elle se défoulerait - enfin encore plus plutôt. Et il allait fort à parier qu'elle s'en prendrait à certain élèves du château. Qui à leur tour auront eu la fin de leur journée pourrie. Ce n'était pas plus compliqué que cela n'est-ce pas ? "Non, en réalité, je serais bien plus motivé si on m'offrait la possibilité de pourrir ta vie toute entière. Quoi que, je suis bête : c'est ce qu'on a déjà fait, justement" ... Mais de quoi il parlait encore celui-là. Jusqu'à la fin de sa vie ? Il pouvait toujours crever oui. Dés que Poudlard aura pris fin pour elle -c'est-à-dire dans un peu moins de deux ans- elle mettrait un point d'honneur à ne plus jamais lui adresser la parole. Et à part dans les soirées mondaines de leur société, dans lesquelles soit disant passant il y avait tellement de monde qu'il était parfois dur de voir les personnes que vous vouliez voir et donc, je ne vous parle pas des chances de rencontrer quelqu'un que vous ne voulez surtout pas voir et que vous faites tout pour éviter, Emilya ne voyait pas trop les occasions où ils auront le déplaisir de se voir. Et pourtant.
Lorsqu'Elwyn tourna le dos pour aller s'asseoir sur le canapé, Emilya aurait pu elle aussi tourner les tallons et s'en aller. C'est ce qui aurait été le plus raisonnable sachant en quelque sorte comment cela pouvait finir. Mais Emilya n'était pas vraiment l'exemple du raisonnable. Et son irrésistible envie de savoir ce que le Serpentard lui cachait battait tout le reste, même le fait qu'elle savait parfaitement qu'il allait probablement la rendre folle dans les minutes qui allaient suivre. Dans tous les cas, elle suivi son parcourt du regard et ses yeux semblaient aussi froid que l'arctique lorsqu'ils braquèrent définitivement dans les siens lorsqu'il lui fit de nouveau face. "Bon, puisque tu veux pas savoir..." Quelqu'un qui ne connaissait pas Elwyn aurait pu croire qu'il allait la laisser tranquille. Mais cela aurait été bien mal le connaitre. Même très mal. Mais Emilya elle voyait clair dans son jeu, dans ses yeux, dans son sourire, il n'allait pas la lâcher. Ce qu'il voulait, c'était la faire mariner, la faire craquer. Mais même en sachant cela, l'agacement qui naissait pour se développait en elle ne cessait de croitre lorsqu'elle voyait se sourire satisfait et son regard qui sonnait comme une provocation.
Cependant, pour être honnête, Emilya ne s'attendait pas exactement à la phrase qu'Elwyn prononça dans une aisance malvenue et qui sonnait comme une banalité dans sa bouche. Et qui était prononcé avec un ton qui déplaisait fortement à la demoiselle.... Faire la cuisine. Non mais il avait fumé quoi le Blackstone. Elle avait une tête à faire la cuisine ? Non pire, à savoir faire la cuisine ? Franchement et puis quoi encore ? Il allait lui demander si elle savait faire le ménage pendant qu'il y était ? C'était le travail des elfes de maison et du personnel de faire tout ça voyons, pas à des gens comme eux. Enfin du moins, pas comme elle. Lui, il pouvait bien faire ce qu'il voulait, tant qu'il ne la mêlait pas à ses histoires bizarres. Mais où allait-il chercher des conneries pareilles. Elle ne voyait pas bien où il voulait en venir mais ce qui était sûr, c'était qu'il aurait pu parler dans une langue inconnue que le simple ton employé suffisait à ne pas rendre ses paroles acceptables. Pas envers elle. Mais le pire fut la suite.
"Et que d'ici là, tu auras perdu quelques killos" Cela suffit. Emilya vit rouge. Même noir. C'était des attaques stupides, mais venant de lui, cela en était d'autant plus inacceptable. Comme osait-il ? Comment pouvait-il simplement tenir des propos à son sujet ? Elle se savait belle - en même temps, le jour où Emilya Roseburry laissera entendre qu'elle ne se trouvait pas belle, le monde devra dépendre de ses paroles et encore- mais entendre ces paroles de sa bouche à lui la rendait tout simplement furieuse. Sans réelle autre explication que ça venait de lui et que c'était une attaque directe inacceptable.
Fronçant les sourcils et serrant les points, il avait réussi à l'énerver. "Espèce de..." son sourire l'agaçait, son regard l'énervait, sa présence la provoquait. Sa main se referma alors sur l'objet que se tenait à côté d'elle. Un cousin. Fallait faire avec ce qui avait. Elle attrapa alors plus fermement le cousin et en levant le bras, le lança de toutes ses forces sur l'insupportable spécimen masculin qui lui faisait face. Elle savait bien que ça n'allait pas lui faire grand-chose mais ce n'était rien, elle n'avait pas spécialement besoin de lui faire mal, juste de se défouler sur lui. Mais c'était vrai que si elle pouvait lui faire mal au passage, ce ne serait pas plus mal. Et dès que le projectile eut quitté sa main, elle en attrapa un autre -comme quoi ils pouvaient avoir une autre utilité que d'être confortables- et se plaça devant le canapé ou était avachi Elwyn pour le frapper avec ce qui lui servait d'arme tout en l'insultant. C'était défoulant, vraiment. Et lorsque le cousin se retrouva tout d'un coup hors de ses mains et qu'elle se trouvait presque complètement défoulée, Emilya s'écarta légèrement et dans un dernier geste de défoulement, lui donna un coup. De pied. Avec ses chaussures à tallons. Geste tout à fait puéril mais qui faisait du bien. Et lorsqu'elle se redressa et réajusta sa chemise de son uniforme, elle semblait beaucoup plus calme. Emilya passa une main dans ses cheveux et lorsqu'elle retomba, la Serpentard s'immobilisa.
Elle fixait Elwyn, pensa aux paroles qu'il avait proncées, à travers ses piques. Dans quelques années. La cuisine. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? .... Non, ce n'était pas possible. Simplement pas possible. "Attends, mais qu'est-ce que t'es en train d'essayer de dire encore ? Tu serais pas en train d'insinuer que...toi et...moi on..... ? " Emilya s'arrêta quelques secondes. Un mot lui venait en tête mais elle se refusait à la prononcer. Ni même à la penser. Car cela ne se pouvait pas. Elle leva alors ses mains comme signe de négation. "Non. Non pas moyen. Tu racontes des conneries. Comme toujours." Emilya recula d'un pas. Il mentait forcément. Il faisait cela pour l'énerver, c'était son seul but dans cette affaire. Ca l'était toujours.
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Lun 17 Fév - 3:04
Have you heard the news ? Emilya & Elwyn
Jeudi 28 octobre 2021
Dire qu’en cet instant Elwyn Blackstone ne prenait pas son pied, c’était un peu comme dire que la terre n’était pas ronde, que le feu était glacé ou que la neige était brûlante. Oh oui, il avait toujours été particulièrement sadique, parfaitement vicieux … et très con, avouons-le. Alors évidemment, qu’il prenait son pied à tourmenter ainsi la jeune femme. Et le pire, c’était qu’elle réagissait à chacune de ses provocations, ce qui ne faisait que le conforter dans l’idée que c’était très amusant, de la faire tourner en bourrique. Quand je vous disais que ce n’était qu’un petit con … Et il était certain qu’il parviendrait à la faire réagir. Certes, Emilya Roseburry lui avait toujours donné l’impression d’être froide comme de la glace, à la limite d’être frigide, mais il était certain qu’il parviendrait d’une façon ou d’une autre à faire ressortir le côté le plus volcanique de sa personnalité. N’était-ce pas ce qu’il faisait avec tout le monde ? Après tout, il avait un sérieux don pour rendre les gens cinglés. Alors autant en profiter. Oh oui, la jeune femme allait sans doute vouloir le massacrer. Mais curieusement, ça lui plaisait plutôt pas mal. A croire qu’en plus d’être con, il était un peu sadique également.
« Espèce de ? Finit ta phrase, ne soit pas timide. Jouer à la petite fille farouche ne te va pas », siffla-t-il, depuis son canapé. Mais il s’en fichait pas mal parce qu’il savait qu’il avait vu juste, il savait qu’il avait enfin réussi à la mettre hors d’elle et il en tirait une satisfaction terriblement malsaine. C’était plus fort que lui, pour être tout à fait honnête. Il avait toujours prit du plaisir dans le malheur des gens. Et là, en cet instant, il prenait du plaisir dans sa colère. Une colère qui n’était dirigée que contre lui. Il avait réussi à faire fondre la reine de glace, il avait réussi à allumer en elle une toute petite étincelle. Peut-être que Pandora avait raison finalement, Emilya n’était pas si froide qu’elle en avait l’air. Un sourire d’autant plus vil se dessina alors sur ses lèvres. Maintenant qu’il avait réussi à la mettre hors d’elle, il allait voir jusqu’à où il pouvait la pousser, avant qu’elle ne pète définitivement les plombs. Oh oui, excellente idée. Comment il allait s’y prendre ? Il ne le savait pas encore. Mais il trouverait bien quelque chose.
Mais alors qu’il réflechissait à un plan d’attaque, la réaction d’Emilya ne se fit pas attendre et il dut bien avouer qu’il en était surpris. Il avait pensé qu’il possédait encore un peu de temps avant qu’elle ne s’énerve vraiment, mais apparemment, c’était déjà bien engagé. Le coussin qu’elle lui balança en premier atterri sur son ventre et un énorme sourire illumina son visage. Il semblait tellement content qu’on aurait dit un enfant en train d’ouvrir ses cadeaux de noël. Sa réaction cependant eu le don de le faire éclater de rire. Ce qui n’arrangeait pas son cas. Et tandis qu’il prenait le coussin pour le mettre sous sa tête, un autre coussin lui atterrit dessus. La jeune femme semblait vouloir passer ses nerfs sur lui – ce qu’il avait bien mérité entre nous – et elle se défoulait avec tout ce qui lui passait sous la main, l’insultant copieusement au passage. Face à la jeune femme transformée en furie, il se protégeait le visage de ses mains. Grave erreur, mon ami. La jeune femme en profita alors pour lui mettre un coup de pied et sa chaussure au talon interminable – ce qui lui donnait des belles fesses vous savez – frappa violemment sa côte.
Et pour le coup, il râlait. Il avait perdu son sourire, parce qu’il avait mal voyez-vous. « T’es vraiment cinglée ma parole. Je vois pas ce que mes parents ont pu te trouver. A moins que tu vas leur rapporter pas mal de fric », répliqua-t-il sèchement. Mais d’un autre côté, ce qu’il venait de voir de la jeune femme lui plaisait terriblement. Elle était volcanique, chaude comme la braise. Oh oui, il était persuadé de pouvoir en faire quelque chose, de cette petite poupée. Il suffisait de la mettre en colère et peut-être qu’elle ne ferait pas l’étoile de mer dans leur vie de couple future. A méditer. Oui, il était un peu maso. Je ne vous ferais pas le coup du you’ve go fire, I like fire, mais c’était exactement ce qui lui passait par la tête là. Elle avait éveillé sa curiosité. Enormément même. Et tandis qu’elle parlait, il ne l’écoutait qu’à moitié. Il avait une idée derrière la tête. Vous le voyez venir, avec ses conneries ? « Des conneries ? Mon ange, pourquoi te mettre dans tous tes états, si c’est pour des conneries ? », répliqua-t-il en se redressant brutalement. Il se retrouva debout en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire et lui fit face, ayant retrouvé son sourire particulièrement détestable. Il s’en fichait de ce mariage. Elle avait éveillé en lui tout autre chose. « Tu sais, beaucoup prendraient ton comportement comme rebutant, mais j’adore les challenges », susurra-t-il d’une voix qu’il espérait suave. C’est qu’il manquait encore un peu de pratique vous comprenez. « Entre nous, je trouve ton arrogance et ta violence très … sexy », murmura-t-il en s’approchant d’elle. Il enroula une mèche de ses cheveux autour de ses doigts et son sourire s’élargit d’autant plus. Oui, il venait de passer en mode pseudo dragueur du dimanche. Pauvre Emilya. « Quitte à ce que tu deviennes ma femme, je pourrais obtenir de toi autre chose que des coups, tu ne crois pas ? ». Ca, c’était dit. Et quelque chose me dit qu’Emilya ne le prendra pas bien, bien que lui, il ne comprenne absolument pas en quoi ce qu’il vient de dire est mal. Il ne tente que de chercher un aspect positif à cette situation. Et avant que la jeune femme n’ait eu le temps de réagir, sa paume épousa ses reins et il l’attira brutalement contre elle. Ses lèvres se plaquèrent alors aux siennes, dont il savoura la saveur fruitée. Définitivement, il aimait jouer avec le feu …
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Lun 3 Mar - 20:38
••• Have you heard the news ? •
Jeudi 21 Octobre 2021 • Elwyn & Emilya ▬
Fiancé. Ce mot résonnait dans l'esprit comme une sentence. Comme une prison de laquelle personne ne pouvait se tirer. C'était pour elle quelque chose qui ne pouvait exister, qui ne pouvait arriver. Quelque chose qui n'avait pas la portée de l'atteindre. Pas elle, pas sa personne. Elle savait que les sang-pur était obligé de se marier entre eux dans des alliances arrangées pour préserver leur précieux sang. Mais elle avait dis non. Quand ces parents lui avaient parlé de fiançailles, de mariage, d'alliance, de sa vie future, elle avait clairement fait comprendre qu'il était hors de question qu'ils lui fassent faire une chose comme cela. Qu'elle ne se marierait pas pour eux, et sûrement pas à quelqu'un qu'elle n'avait pas choisi, certainement pas à quelqu'un qu'ils avaient décrété assez « bien » pour préserver leur sang et linier. Elle avait dis non. Elle avait crié, elle s'était disputée avec ces parents. Puis elle était retournée à Poudlard et n'avait plus eu de nouvelles. Elle s'était dis qu'ils avaient laissé l'idée de côté et la laissaient tranquille. Mais non. Ils avaient continué et derrière son dos, ils avaient conclu un accord avec quelqu'un d'autre. Sans lui dire. Lui dire...Emilya repensa aux nombreuses lettres qu'elle avait enfermées dans son tiroir. Peut-être bien finalement qu'ils lui avaient dis. Peut-être que si elle avait fait attention, elle aurait su ce qu'ils prévoyaient et aurait pu essayer de les en empêcher. Mais maintenant il semblait être trop tard. Trop tard pour ne plus être lié à Elwyn Blackstone.
Attendez...Elwyn Blackstone. Depuis quand devait-elle le croire lorsqu'il disait quelque chose ? Beaucoup de gens savait qu'elle refusait de se fiancer pour le bon vouloir de ses parents. Et il adorait particulièrement l'énerver et la faire tourner en bourrique. Qui dit que ce n'était pas encore une de ses nombreuses tentatives pour la provoquer ? Et pourtant, si elle ne devait pas le croire, pourquoi s'énerver de cette façon ? Enfin, en réalité, ce n'était pas vraiment ça qui l'avait énervé puisqu'elle avait voulu le frapper avant d'avoir totalement assimilé les informations qu'il lui avait données. Ou peut-être son cerveau avait-il compris mais qu'elle n'avait pas voulu le voir et avait fait comme si elle ne comprenait pas, préférant s'offusquer des paroles désobligeantes que de crétin de Blackstone avait osé proférer à son égard. Quoi qu'il en soit, il méritait bien que quelqu'un le frappe. Et Emilya ne s'était pas gênée pour accomplir cette tâche. Bon, vous me direz, des coups de cousins et autres objets du même genre, ce n'est pas vraiment l'attaque la plus flippante et douloureuse au monde. Mais c'était un bon défouloir -ha c'est bon, j'ai trouvé une deuxième utilisation à Elwyn ♥- et pour lui faire mal, et bien, les talons servaient à ça. Un coup de chaussure bien placé et Emilya était sûre qu'il arrêterait de sourire avec cet air si insupportable qui donnait des envies de meurtre -enfin surtout à Emilya. Et c'est ce qui arriva en effet. Oui, sauf ce qu'il dit après le coup ne fit que rendre Emilya encore plus furieuse. Comment...comment osait-il ? Comment pouvait-il ? Elle lui balança alors un dernier coup de cousin en pleine face. « Cinglé ? Moi ? Et toi, tu t'es déjà demandé ce que t'étais à part un crétin arrogant ? C'est à se demander si ne t'es pas un peu psychopathe sur les bords ! » Crétin.
J'vous jure qui si elle avait eu la batte de Quidditch de Pandora sous la main, elle aurait bien pris la tête d'Elwyn comme coniard -tien connard, coniard, ça se ressemble non. Coïncidence ? Mais dans tous les cas, les paroles l'énervaient tout autant que ce qui en été sous-entendu -enfin pas si sous-entendu que ça dans cette phrase-, Elwyn continuait dans son mensonge de mariage. Mensonge ? Emilya voulait le croire, Emilya l'espérait. Espérait que ce n'était encore qu'un mauvais coup. Et elle aurait pu s'en convaincre. Presque. Mais les paroles d'Elwyn qui suivirent l'en empêchaient. Tout autant que cette désagréable sensation qui traînait dans son esprit. Pourquoi être comme cela si ce n'était qu'un tas de connerie ? Le fait que ce soit simplement Elwyn aurait pu être une bonne raison. Mais même lui ne l'avait jamais énervé aussi vite. Et si elle n'avait pas réussi à se convaincre que ce qu'il racontait n'était que supercherie, c'est parce qu'elle savait au fond d'elle que ce ne l'était pas. Elle sentait au fond de son âme que tout cela était bel et bien réel et que, malgré tout le déni qu'elle pourrait avoir, ça ne changerait absolument rien. Et pendant qu'elle se rendait à l'évidence que tout ce qui sortait de la bouche d'Elwyn n'était pas que pur mensonge, son cerveau enregistrait, son visage ne reflétait plus rien, pas même la colère tendis qu'elle voyait Elwyn se lever rapidement sans y faire attention et que ses paroles passaient complètement à travers son esprit. Enfin...pas toutes.« Entre nous, je trouve ton arrogance et ta violence très ... sexy » Emilya se réveilla alors et fronça les sourcils devant les paroles d'Elwyn dites avec une voix qui...honnêtement, ne passait vraiment pas pour Emilya. Il essayait de faire quoi là, à part la faire fuir ? Ha c'est bon, son visage affichait de nouveau quelque chose. De l'agacement. De la colère. Etonnant n'est-ce pas ? Surtout quand on sait que le Serpentard était en train de se rapprocher d'elle et que pire, il touchait -encore ! - ses beaux cheveux. Elle allait réagir, faire quelque chose lorsqu'elle crut qu'elle explosait.
L'imbécile, le crétin, le goujat, le... Elle n'avait pas de mots assez forts pour désigner Elwyn tel qu'elle le voyait en ce moment même. Il était hors de question que...non, même le dire ou le penser semblait impossible tout de suite. Et puis quoi encore, elle allait danser la Salsa ? Mais avant même que sa bouche ne fasse autre chose que de s'ouvrir d'indignation, avant même que sa main n'ait pu bouger d'un quelconque millimètre, déjà Emilya sentait la main d'Elwyn s'installer sur sa hanche, réduisant sèchement à néant le vide qui séparait les deux corps, la Serpentard sentant alors le contacte chaud et bizarrement, beaucoup plus doux qu'elle ne l'aurait pensé des lèvres d'Elwyn sur les siennes. Bien sûr, jamais ne dira-t-elle que c'en était presque agréable mais...presque. Et le contacte brûlant aurait du s'arrêter là. Aurait dû. Mais alors que l'esprit tout entier de la Serpentard lui criait de se séparer immédiatement de lui et un immense « putain, met lui ta main dans la gueule Emilya ! », son corps se refusait à lui obéir, ses lèvres se refermant sur celles du jeune homme, lui rendant son baisé pourtant si peu attendu, dans un instant enflammé. Cependant, Emilya ne s'attarda pas trop longtemps dans cette pulsion incomprise et après quelques secondes durant lesquelles le temps sembla se surprendre, la belle brune dut enfin se rendre compte de ses actes, ouvrant alors grand ses yeux, avant de se détacher d'Elwyn et de le repousser violemment de ses deux mains sur son torse. Sa main alla alors se poser sur sa bouche dans un geste d'incompréhension et de surprise, encore étonnée, non, hébété, ahurie parce qu'elle avait elle-même fait. « Je...je... » Dans un murmure, dans un souffle, à peine perceptible. Puis Emilya releva les yeux sur Elwyn, son visage reprenant son ancienne consistance et sans que rien ne puisse le prévoir -enfin si, tout le prévoyait en fait- Emilya se laissa aller dans un grand et rapide geste du bras, la main de jeune femme allant rencontrer la joue de jeune homme - oui oui, au final elle a compris ce que lui disait son esprit. Le regard dure, le visage froid de colère, sa main était devant elle, presque pointée sur Elwyn. « Ne recommence plus jamais, jamais, ce que tu viens de faire ... Ceci ne s'est jamais passé. »
Sujet: Re: ••• Have you heard the news ? • [EMILYA] Mar 18 Mar - 23:53
Have you heard the news ? Emilya & Elwyn
Jeudi 28 octobre 2021
« Un psychopathe ? Ne pousse pas le bouchon trop loin chéri, sinon je te montrerais de quel bois je me chauffe et quelque chose me dit que tu ne vas pas aimer », siffla-t-il, un sourire pervers se dessinant sur ses lèvres. Les femmes … Elles étaient toutes tellement compliquées. Pourquoi ne pouvaient-elles pas simplement prendre les choses avec philosophie et … Eh bien voir le bon côté de la chose, justement. Elwyn était totalement dépassé par la réaction d’Emilya. Il s’amusait à l’énerver d’avantage, clairement. Mais maintenant qu’ils étaient fiancés, qu’ils n’avaient plus le choix et qu’ils devraient officialiser ça bientôt au cours d’un dîner officiel, pourquoi ne pas penser à toutes ces choses qui leurs étaient désormais permises. Lui en tout cas, contrairement à sa chère et tendre, il voyait parfaitement le bon côté des choses. Fiancés. Bientôt mariés. Il espérait obtenir d’elle quelques faveurs qu’une épouse était censée offrir à son homme. Bon, ils n’étaient pas encore mariés. Mais ça viendrait. Et Emilya avait intérêt à se montrer généreuse si elle voulait le garder. Car Elwyn était un homme à femme, personne n’avait le moindre doute là-dessus. Et si elle avait dans l’espoir qu’il lui reste fidèle, ce qui avouons-le le faisait clairement chier, elle avait intérêt à se montrer bien froide que ce qu’elle était actuellement avec lui. Et le jeune homme était bien décidé à lui montrer le potentiel qu’il y avait entre eux désormais. De ses lèvres écrasant les siennes, dans un baiser somme tout plutôt chaste – il avait fait l’effort de garder sa langue dans sa bouche, comment quoi ce n’était pas un connard fini, ce n’était qu’un demi connard. Ce qu’il n’avait pas attendu cependant, c’était qu’elle réponde à son baiser, même de manière pour le moins timide. Son esprit eu un léger bug, son cerveau ne lui répondait plus. Qu’il embrasse Emilya Roseburry n’avait rien de surprenant, puisque si ça pouvait l’énerver, c’était tout bénéfice pour lui. Par contre, qu’elle l’embrasse en retour, ça c’était un exploit. Elle qu’il avait toujours vu comme étant si froide … Et le pire, c’était qu’il aimait ça. Parce que d’un coup, il se sentait super important, le bonhomme. Il avait réussi à la faire flancher elle. Ce n’était pas n’importe qui. Elle était froide comme la glace, distante comme … eh bien comme elle. Mais d’un simple baiser, il avait réussi à fissurer son bouclier. Et dans son esprit tordu, il se faisait déjà des films. Si elle lui cédait d’un simple baiser, qu’est-ce qu’elle serait capable de faire s’il l’allongeait sur son lit et s’il lui faisait l’amour toute la nuit. A cette pensée, sa main se resserra sur sa hanche. Et finalement, heureusement qu’Emilya eut l’esprit de le repousser, sinon il l’aurait violée sur le canapé, là tout de suite. Elle était surprise. Mais son hésitation ne lui fit pas plaisir. Non, il avait du mal à reprendre ses esprits lui aussi. Il avait embrassé Emilya Roseburry, cet être qu’il haïssait plus que tout et il avait aimé ça. Pire encore, il avait ressenti l’envie, le besoin presque d’aller plus loin. Le con. Sa respiration était courte. Passer en mode gros connard après ça était franchement plus compliqué qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Mais il se refusait à s’avouer vaincu. Bordel de merde. Il ne pouvait pas avoir envie de coucher avec elle. D’accord, il aimait les défis et elle en était un gros. Mais quand même. Il y avait des tas de filles dans cette école. Alors pourquoi devrait-il s’embarrasser d’une fille comme elle ? Mais il comprit bien vite. L’homme est fait pour vouloir posséder ce qu’il ne peut pas avoir. Sauf qu’il la posséderait. Rien qu’une fois. Pour passer à autre chose. Quelque chose lui disait qu’il allait mal dormir cette nuit. Ou qu’il aurait besoin de trouver une autre jeune fille pour apaiser sa frustration. Quoi que … Il n’en avait pas fini avec elle. La gifle qui suivit, pour le coup, il ne l’avait pas vu venir. Bordel, il fallait qu’elle arrête de le frapper. De un, il allait finir par se venger – et comme il ne frappait pas les filles, il allait lui faire passer un sale quart d’heure autrement, comment, il ne savait pas encore mais il trouverait. De deux, il était dans un état second là tout de suite. Et si elle ne voulait pas qu’il lui saute dessus une nouvelle fois, elle devait éviter de le toucher. C’était dans son intérêt. « Mais arrête de me frapper nom de dieu », siffla-t-il entre ses dents. Pour le coup, il n’avait plus envie de rire. C’était même un regard d’assassin qui flirtait dans ses yeux. « Tu commences à me faire chier Roseburry », grogna-t-il. Il s’approcha à nouveau, attrapant ses poignets dans chacune de ses mains pour qu’elle ne puisse pas le frapper encore une fois. Ce contact était comme une décharge électrique, mais il ignorait les impulsions de son corps, ne cédant qu’à sa colère naissante et grandissante. Elle était d’une putain de mauvaise foi super énervante. Elle avait besoin qu’on lui remette les idées en place. « Tout ça ne s’est jamais passé tu dis ? Pourtant, j’ai plutôt eu l’impression que tu prenais ton pied », siffla-t-il. D’un geste brusque, il la poussa en arrière de sorte qu’elle heurte le mur, la retenant suffisamment quand même pour qu’elle ne se fasse pas mal. Et plus il la faisait reculer, plus il avançait, de sorte à ce qu’il finisse par s’écraser contre elle, l’empêchant de bouger. Son visage s’approcha du sien, mais il ne l’embrassa pas, pas à nouveau. Son nez flirtait avec le sien et leurs souffles s’emmêlaient. Mais il se retenait. « Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n’as pas aimé ça et je te foutrais la paix Roseburry. Mais en attendant, continue à me frapper et je te ferais payer chacun de tes gestes … à ma manière. A commencer par le premier ». Sans crier gare, ses lèvres se plaquèrent une nouvelle fois sur les siennes. C’était plus animal, plus sensuel aussi. C’était sa vengeance. Et il lui faisait sentir. Mais sa vengeance lui plaisait. Et finalement, c’était ça, justement, qui lui déplaisait. Comme un con, il était en train de se casser la gueule tête la première dans les emmerdes.
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